Pleins feux sur nos diplômés

Nathan Archambault

Nom: Nathan Archambault 
Titre: Artiste maquilleur et coiffeur
Compagnie: À son compte
Programmes d’études: Certificat en Maquillage artistique - Mode et beauté et Classe des maîtres

Nathan Archambault

Crédit photo: Kaven Tremblay

 

Depuis son plus jeune âge, Nathan a l’art dans le sang. Sa passion pour le maquillage a pris de plus en plus d’ampleur pour finalement le pousser à en faire une carrière. Il s’est démarqué dès ses premiers pas dans l’industrie. Ce qui lui a permis de travailler avec des géants dans l’univers du maquillage; Sephora et Make Up For Ever.

 

Quel poste occupez-vous et quelles sont vos principales responsabilités?

Je suis artiste maquilleur et coiffeur en mode. Mon travail consiste principalement à maquiller et coiffer des mannequins pour des séances photos de compagnies de vêtements, de bijoux, ou de cosmétiques. Je travaille aussi auprès d’artistes lors de la réalisation de visuels tels que : pochettes d’albums, vidéoclips ou gala. Je consacre énormément de temps à perfectionner mon art pour la caméra. J’ai trouvé ma passion en étant au service de l’image.

 

Décrivez-nous une journée type de votre vie professionnelle.

Tout commence avec la recherche. Lorsque je reçois les informations pour un contrat, mon but premier est de réunir les produits nécessaires pour créer chaque look. Une grande partie du métier est d’étudier les différents produits et effets pour approfondir constamment ses connaissances. La journée venue, je travaille en équipe. J’échange avec le directeur artistique, le styliste, le photographe pour que mon travail soit un excellent complément au groupe. Je débute alors mon travail en m’assurant que le visage et les cheveux des mannequins ressortent de la bonne façon. Tout au long de la journée, être à l’affût des retouches est autant cruciale que la préparation elle-même. Ce sont les derniers moments où nous avons encore la possibilité de faire des ajustements pour s’assurer de la force de l’image finale.

 

« (…) j’ai été engagé par Make Up For Ever comme spécialiste en éducation et ventes où j’ai jonglé mes contrats de mode et les formations à travers le Québec pour les boutiques Sephora. »

 

Expliquez-nous votre cheminement professionnel.

J’ai commencé à l’âge de 14 ans, mon réseau de clientes se consistait principalement d’adolescentes qui graduaient ou qui assistaient au fameux bal de finissant. J’étais très fier d’avoir déjà des journées pleines à exécuter ma passion, ce qui m’a fait sentir comme si je réalisais déjà mon rêve. J’ai ensuite travaillé chez Sephora pendant quelques années, j’ai appris énormément sur les différentes textures et effets recherchés. Puis, j’ai été engagé par Make Up For Ever comme spécialiste en éducation et ventes où j’ai jonglé mes contrats de mode et les formations à travers le Québec pour les boutiques Sephora. Je suis maintenant travailleur autonome depuis 1 an, et je me sens extrêmement choyé à tous les jours d’avoir cru en moi même et avoir pu rencontrer des artistes incroyables qui m’ont appris et guidé sans retenu.

 

« Au Collège LaSalle, j’ai appris comment devenir un professionnel, ce qui instaure une confiance intérieur essentielle. »

 

Quel est votre meilleur souvenir de votre passage au Collège LaSalle?

Au Collège LaSalle, j’ai appris comment devenir un professionnel, ce qui instaure une confiance intérieur essentielle. Durant mon passage, j’ai eu la chance de maquiller pour la couverture du Magazine du Collège LaSalle Édition 2017-2018. J’ai tellement aimé l’ambiance; les mannequins qui essayent leurs looks; la photographe qui teste certaines toiles de fonds; les gestionnaires qui se promènent pour s’assurer que tout se passe bien. Quand j’ai reçu le magazine, j’ai su ce que je désirais le plus; que la photo devienne mon quotidien.

Nathan Archambault 

Behind the scenes lors du tournage du vidéoclip de Virginie B

Crédit photo: Marc-André Dupaul

 

Avez-vous des anecdotes à partager?

Quelques années après mon cours à LaSalle, une de mes plus belles expériences à vie fut d’être engagé par le fameux Alexandre Deslauriers pour le Fashion Show de Joseph Ribkoff. Nous étions une équipe très professionnelle, je travaillais aux côtés de Pargol Tavasolian durant le défilé, une enseignante du Collège Lasalle. Faire partie d’une équipe si douée, m’a donné une grande impression d’accomplissement professionnel. Pargol a été si accueillante et m’a traité immédiatement comme un collègue. Elle est une vraie perle dans l’industrie, ses étudiants doivent se sentir si chanceux d’avoir une mentore si passionnée et avec autant de compétences.

 

« Au Collège LaSalle, j'ai ressenti un grand sentiment d'appartenance. Ils ont créé un environnement propice à la créativité tout en restant encadré. »

 

Décrivez votre impression générale lors de vos débuts au Collège LaSalle?

Au Collège LaSalle, j'ai ressenti un grand sentiment d'appartenance. Ils ont créé un environnement propice à la créativité tout en restant encadré. C’est le moment d’absorber le plus d’informations possible, d’oser les couleurs et de ne pas avoir peur de se tromper. Je réalise maintenant la chance que j’ai eu d’être entouré de personnes si talentueuses et si différentes les unes des autres. J’ai appris de chaque personne dans mes classes, le travail d’équipe est essentiel dans un programme comme celui-ci.

 

Qu’est-ce qui vous a le plus étonné lors de votre arrivée sur le marché du travail?

J’ai été le plus étonné de voir l’énorme éventail de possibilité que ce métier nous accorde. Il y a tant de différent style de maquillage et chacun peut briller à sa façon. L’important est qu’avec autant de variétés, chaque artiste peut s’épanouir dans sa branche.

 

Quel conseil donneriez-vous à un étudiant présentement inscrit dans le même programme que celui où vous avez étudié?

L’intérêt constant à l’amélioration amènera succès, en temps et lieu.

 

Quelles sont les qualités essentielles pour réussir dans votre domaine?

Prendre la critique. Se questionner. Savoir prendre des risques aux bons moments.

 

Qui sont vos modèles d’inspiration et pourquoi?

La photo -étant l’image finale- est ma motivation, donc ma source première d’inspiration serait certainement un photographe comme Steven Klein, Damon Baker ou bien Alexandre Deslauriers.

 

Quelque chose à ajouter qui pourrait inspirer la prochaine génération?

La passion prime et dans la critique vie l’épanouissement!

 

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