Pleins feux sur nos diplômés
Design de mode | DEC
Présidente, Les Effrontés
Quel poste occupez-vous et quelles sont vos principales responsabilités?
J’ai fondé la première agence de style et d’image de Montréal. J’ai une équipe de quatorze stylistes que je représente auprès d’une clientèle privée, des clients corporatifs et des agences de pub. J’ai aussi une école de stylisme où je forme ceux et celles désirant devenir stylistes professionnels.
Décrivez-nous une journée type de votre vie professionnelle?
Je n’ai pas de journée type… Dépendamment de la saison, je fais des conférences, des formations ou la promotion des stylistes de mon agence.
Expliquez-nous votre cheminement professionnel?
Après avoir obtenu mon BAC en littérature, j’ai effectué un changement radical et me suis inscrite en Design de mode masculine au Collège LaSalle. Par la suite, j’ai fait un stage chez Turbulence où je suis devenue assistante-designer. Après quatre ans à travailler comme assistante pour les autres, j’ai décidé de démarrer mon entreprise. Au départ comme travailleur autonome, puis j’ai bâti une équipe qui compte aujourd’hui quatorze stylistes professionnels.
Quel est votre meilleur souvenir de votre passage au Collège LaSalle?
À la toute fin, une fois le défilé passé, j’ai vraiment eu le sentiment d’avoir accompli quelque chose de vraiment bien.
Dans votre programme d’études, quelle était votre matière favorite?
J’aimais tout. En fait, j’ai été surprise par plusieurs enseignants qui avaient encore beaucoup de passion pour leur métier même après plusieurs années.
Décrivez votre impression générale lors de vos débuts au Collège LaSalle?
Ma première journée, dès la sortie du métro, je suivais sur la rue un autre étudiant. Grand, mince, les cheveux bleaché qui portait des hotpants en jeans, avec un t-shirt bédaine et des bas de hockey bleu poudre. Je me suis sérieusement demandé dans quoi je venais de m’embarquer!
Quel conseil donneriez-vous à un étudiant présentement inscrit dans le programme de mode?
Il n’y a pas de recette idéale, en fait il n’y a que notre recette qui compte. Si on regarde ce que les autres font, on est toujours derrière. Il faut plutôt être à l’écoute des besoins de la clientèle visée tout en suivant ce que notre instinct et notre intuition nous dictent.
Qu’est-ce qui vous a le plus étonné lors de votre arrivée sur le marché du travail?
On étudie en centimètres et on travaille en pouces. Il y a souvent un décalage entre les études et la réalité, mais avec le temps j’ai compris que la formation académique sert à donner les outils nécessaires pour mieux performer, mais c’est l’expérience qui apporte la dimension de compétence.
Quelles sont les qualités essentielles pour réussir dans le domaine de la mode?
La persévérance. Sans elle, beaucoup de gens talentueux passent à côté de grands succès.