Pleins feux sur nos diplômés

Colas Eko

Nom: Colas Eko
Titre: Artiste
Programme d’études:  DEC en Arts, Lettres et CommunicationDiplôme obtenu en: 2013

 

Votre passion pour l'art vous est-elle venue dès votre enfance ? 
En grandissant, ma maison était remplie de reproductions de peintures baroques et maniéristes à côté de sculptures et de masques de la tribu Ewondo, de mes racines camerounaises, ce n'est que plus tard que j'ai réalisé à quel point cela avait influencé mon penchant pour l'art. J'ai commencé à l'adolescence avec des tags et des graffitis dans des carnets de croquis, puis sur les murs.

Comment en êtes-vous venu à étudier au Collège LaSalle ?
Je cherchais un programme en graphisme et je connaissais des gens qui allaient au Collège Lasalle, alors j'ai décidé d'essayer. 

Quelle personne ou quel moment de votre vie étudiante vous a le plus marqué au Collège LaSalle ?
Valérie Tremblay Blouin ! Cette enseignante a vu en moi un vrai potentiel, elle m'a fait réaliser qu'une carrière en art est une option, elle m'a poussé à créer et pour cela je lui serai toujours reconnaissant.

 

Comment en êtes-vous venu à exposer vos œuvres au Collège LaSalle ?

J'ai fait partie d'Artch en 2019, un OSBL qui promeut les artistes émergents en art contemporain, où des enseignants avec des classes sont venus à l'exposition ; de là, on m'a proposé une vitrine dans le Collège.

Quels sont les projets sur lesquels vous travaillez actuellement ?
En ce moment, je travaille sur une exposition personnelle qui aura lieu au Centre culturel Georges-Vanier en 2021.

Comment la situation mondiale actuelle influence-t-elle votre travail ?
Honnêtement, les premiers mois, je n'étais pas du tout productif, mais j'ai décidé de tirer le meilleur parti de cette situation et j'ai commencé à produire beaucoup de travail et de recherches.

Comment votre démarche artistique est-elle influencée par le conflit qui vous 

oppose à vos origines ?
Ce n'est pas tant un conflit pour moi, mais plutôt une question de société ; le fait que je sois perçu comme "l'autre" ou comme un non Québécois me fait réaliser combien de travail il y a devant nous. Ma pratique est basée sur la transformation et la récupération de notre cadre narratif social pour créer un dialogue inclusif et diversifié.

Quels conseils donneriez-vous à nos étudiants en arts ou dans tout autre programme ? C'est super cliché mais continuez à produire, restez toujours curieux et développez de bonnes compétences en relations publiques.

Colas Eko

 

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