Pleins feux sur nos diplômés

Clément Lowys

Je venais de terminer une licence française de droit lorsque j’ai découvert le programme Design de jeux et de niveaux. À l’époque, je n'avais aucune expérience dans le domaine du jeu vidéo. J'adorais y jouer évidemment, mais je n'avais aucune connaissance en création de jeux vidéo et aucun talent artistique. Le Collège LaSalle m’a formé pour rejoindre l’industrie du jeu vidéo, une industrie de plus en plus exigeante.

Pendant mes études, j’ai rencontré d’excellents professeurs, tous connaisseurs de l’industrie actuelle. J’y ai d’ailleurs rencontré un mentor, Stéphane Nepton, qui a su me transmettre sa passion des VFX. Les professeurs étant des professionnels de l’industrie, leurs cours et les logiciels qu’ils nous enseignent sont ancrés dans la réalité d’un quotidien de studio de production. En effet, en terminant nos études, nous avons déjà, en quelque sorte, un pied dans l’industrie.

Vers la fin de mes études, j’ai développé une application en réalité augmentée pour présenter une partie de mes VFX au jury final. J’étais vraiment fier de voir que le résultat était à la hauteur du travail que j’ai dû fournir pour la concevoir.

Puis, tout s’est passé très vite pour moi. Après l’obtention de mon diplôme, j’ai postulé dans quelques studios AAA. J’ai eu plusieurs retours positifs. J’ai passé des tests et j’ai eu des entretiens avec plusieurs compagnies. Aujourd’hui, me voilà artiste VFX junior chez Ubisoft Montpellier. Même si j’ai travaillé pour, j’ai été très fier que plusieurs compagnies AAA me contactent à la suite de l’envoi de mon demo reel. J’ai eu beaucoup de retours positifs d’artistes que j’admire dans l’industrie.

Comme dans tout, le travail est une des clés du succès. L’industrie du jeu vidéo est une industrie florissante avec de nombreuses opportunités, mais aussi avec beaucoup de prétendants. La concurrence est rude.

Mon conseil aux étudiants serait de ne pas négliger de matières. Durant ma première session, j’ai quelque peu négligé les matières dites artistiques, notamment dans la création 3D. J’étais persuadé que je me dirigeais vers une carrière en design de jeux et de niveaux. J’ai immédiatement regretté mon choix pendant ma deuxième session car, pour faire des VFX, nous utilisons souvent ce type de création. Dès lors, j’ai travaillé aussi fort dans toutes les matières et c’est clairement un atout que les recruteurs apprécient.

Finalement, sans vouloir mettre plus de pression sur les élèves de troisième session, le demo reel se doit d’être actuel. Il doit contenir vos plus belles pièces évidemment, mais il doit surtout respecter les standards de l’industrie.